L’éthique et la déontologie de votre école

Lorsque vous contactez une école pour vous former à l’hypnose, d’autant plus si vous souhaitez exercer à terme de façon professionnelle, il est bon de s’entretenir avec quelqu’un ayant une expérience professionnelle de l’hypnose, capable de répondre précisément à vos questions sur la formation, mais aussi de bien vous informer sur votre future vie professionnelle de praticien en hypnose.

Les personnes doivent également être sensibles à votre démarche pour que vous puissiez vous assurer que ce qui vous est proposé correspond concrètement à vos attentes en la matière.

Dans notre structure, tout le personnel de l’école est formé à l’hypnose depuis de longues années, ce qui est aussi le cas des personnes en charge du conseil en formation que vous aurez au téléphone dès lors que vous nous contactez.

L’école a un devoir d’information et se doit notamment d’être parfaitement transparente sur la réalité de la formation en hypnose en France aujourd’hui, et de vous notifier des points suivants :

• Il n’existe aujourd’hui pratiquement aucune " reconnaissance " par l’État français de la discipline : ni Diplôme d’État, ni Certification Professionnelle (qui soit homologuée au Répertoire National des Certifications Professionnelles) ; exception faite du Diplôme Universitaire d’Hypnose Médicale, réservé quasi-exclusivement aux médecins et infirmiers anesthésistes.
  
  Même si certaines n’hésitent pas utiliser des mots utilisant ou approchant le vocabulaire de l’État tels que " Diplôme ", " Master " ou " Mastère " , toutes les écoles, quelles qu'elles soient, délivrent des certifications toujours issues de leur propre structure qui ont valeur de reconnaissance de pairs et ne constituent pas un diplôme d’État, un équivalent de cursus universitaire ou autre.
  
  Il en va d’ailleurs de même de formations qui sont " reconnues " ou " certifiées " par des organismes ou des syndicats privés, faisant soi-disant autorité en France ou à l’Étranger : c’est le cas notamment de la National Guild of Hypnotists (NGH) spécialisée certes dans l’hypnose classique aux États-Unis, mais qui ne constitue aucunement une quelconque légitimité sur le territoire français et dont tout un chacun peut très bien obtenir un assentiment moyennant le règlement d’une cotisation annuelle.  

• L’exercice de la pratique en hypnose en France ne fait pas l’objet d’une règlementation particulière, et ne nécessite pas de diplôme d’État ou de Certification professionnelle homologuée, aussi pouvez-vous librement pratiquer, dès lors que votre pratique et la communication éventuelle autour de celle-ci ne permettent pas l’amalgame avec les soins médicaux de quelque nature qu’ils soient.
  
  Le titre " Hypnothérapeute " n’est pas protégé et il est possible de l’utiliser. Cependant, quelques jurisprudences ayant été défavorables aux détenteurs, pour notre part, nous utilisons celui de " Praticien en Hypnose Ericksonienne " reflétant d’ailleurs très bien la réalité concrète de l’exercice de la profession.

Si l’école recommande les praticiens qu’elle forme auprès du public, il est souhaitable qu’elle dispose d’une charte éthique et déontologique présentant clairement la façon dont elle conçoit les valeurs qu’elle prône lors de l’exercice de la relation d’aide au moyen des techniques de l’hypnose et dont ses formations doivent être le reflet.

Voici, à titre d’exemple, deux extraits de la charte de notre école :

« Le praticien en hypnose ericksonienne s’engage à respecter les droits et libertés fondamentales de l’individu qu’il reçoit.

La pratique des techniques de l’hypnose ericksonienne impliquant un contact avec une part du psychisme de l’individu, communément appelée "subconscient" ou "inconscient", dont la définition est non-limitative, le praticien reconnaît prendre en compte cette dimension au sein de sa pratique, tant dans les richesses intérieures que les difficultés que cette part puisse présenter.

En conséquence, le praticien s’engage à n’exercer aucune forme de pression physique ou psychologique susceptible d’induire une limitation de la volonté propre des individus qu’il reçoit. "

“Le praticien en hypnose ericksonienne reçoit toute personne, indépendamment de son appartenance réelle ou supposée à une ethnie, de ses mœurs, de ses convictions personnelles, politiques ou religieuses, de son état de santé ou de son handicap, de sa situation familiale.

Il reconnaît à chacun son statut d’être humain avant toute chose et ne saurait invoquer l’article relatif à la conscience professionnelle pour de tels motifs.

Dans le cas où la personne reçue est mineure, ou bien placée sous tutelle, il doit obtenir l’autorisation d’au moins un des deux parents ou du représentant légal."