La science et l'hypnose
Un groupe de chercheurs de l’université de Genève a récemment effectué une expérience intéressante sur deux groupes de personnes.
Le premier groupe a été hypnotisé à l’intérieur d’un scanner IRM et il leur a été suggéré une paralysie du bras gauche. On a ensuite comparé les résultats avec un deuxième groupe placés également sous le scanner à qui l’on a tout simplement demandé de simuler volontairement une paralysie du bras gauche.
Les résultats ont montré que des régions différentes du cerveau sont impliquées dans la paralysie hypnotique et dans la simulation.
Les volontaires sous hypnose présentaient effectivement une forte activité du cortex frontal en partie responsable du contrôle de la réalisation de la tâche, ce qui a amené les chercheurs à conclure que ces personnes étaient dans un état d’hyper-contrôle, état par conséquent fort différent d’un état d’automate, comme on le pense encore à tort communément.
De plus, malgré la suggestion de paralysie, l'activité liée aux intentions motrices était préservée, indiquant que la volonté d'agir n'était, quant à elle, pas inhibée.
Tout ceci constitue une nouvelle preuve d’une part que le sujet sous hypnose gagne en contrôle sur lui-même et d’autre part que l’esprit dispose d’un grand potentiel d’action sur le corps.
Les technologies d'imagerie médicale montrent que l'hypnose engendre un état d'hyper-contrôle.
Dans notre formation en hypnose ericksonienne, nous développons le thème de la nature de l’hypnose afin de bien comprendre son mode de fonctionnement. Nous enseignons également une technique de pointe permettant de déclencher et d’exploiter le phénomène de paralysie, dans le contexte de l’hypnothérapie. Cette technique est particulièrement efficace, notamment pour accompagner pour des personnes en proie à une sensation de blocage, d’incapacité à avancer, ou encore une tendance à la procrastination.